Épargne de précaution : combien mettre de côté pour être serein ?

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Épargne de précaution : combien mettre de côté pour être serein ?

Introduction

L’épargne de précaution est la base de toute stratégie patrimoniale. Elle permet de faire face aux imprévus du quotidien sans puiser dans ses investissements long terme. Mais quel montant faut-il réellement mettre de côté ? Sur quels supports ? Et comment ne pas laisser son épargne dormir inutilement ?

Dans cet article, découvrez comment construire une épargne de précaution solide et efficace.

Qu’est-ce que l’épargne de précaution ?

L’épargne de précaution correspond à un capital disponible immédiatement, destiné à couvrir des dépenses imprévues ou urgentes, comme :

  • Une panne de voiture
  • Un problème de santé
  • Une baisse de revenus temporaire
  • Une réparation imprévue ou un déménagement

Objectif : éviter de recourir au crédit ou de désinvestir dans l’urgence vos placements long terme.

Combien faut-il mettre de côté ?

Il n’existe pas de montant unique, mais des repères à adapter à votre situation personnelle :

Situation Épargne recommandée
Célibataire sans enfant 3 mois de dépenses courantes
Couple sans enfant 4 à 5 mois de dépenses
Famille avec enfants 6 mois de dépenses minimum
Revenus instables / indépendants Jusqu’à 9-12 mois de dépenses

Conseil : calculez vos charges mensuelles incompressibles (loyer, alimentation, transports, etc.) et multipliez selon votre profil.

Sur quels supports placer son épargne de précaution ?

Le mot-clé : liquidité + sécurité.

Les meilleurs supports :
  • Livret A et LDDS : plafonds à 22 950 € et 12 000 €, taux exonéré d’impôt.
  • Compte sur livret bancaire (CSL) : complément si plafonds atteints.
  • Fonds euros dans une assurance-vie (pour une partie si accessible rapidement).
  • Compte à terme à court terme (rendement un peu supérieur en contrepartie d’un blocage court).

Comparez les supports dans notre rubrique épargne.

Les erreurs à éviter

  • Immobiliser toute son épargne de précaution sur des supports bloqués (SCPI, PER, actions…).
  • Ne pas distinguer l’épargne de précaution de l’épargne projet ou retraite.
  • Laisser trop d’argent non utilisé sur des livrets à faible rendement (perte de pouvoir d’achat).

Astuce : une fois votre matelas de sécurité atteint, orientez le surplus vers des placements plus performants (assurance-vie, ETF, SCPI…).

Faire évoluer son épargne dans le temps

  • L’épargne de précaution n’est pas figée : elle doit s’adapter à votre vie (mariage, enfant, achat immobilier, changement pro…).
  • Réévaluez-la chaque année, en fonction de vos charges et de votre situation.
  • En cas de stabilité durable, diminuez progressivement la part dormante et valorisez vos excédents.

Faire évoluer son épargne dans le temps

Conclusion : la base d’une bonne gestion financière

L’épargne de précaution est la fondation d’une stratégie patrimoniale saine. Avant d’investir, assurez-vous de disposer d’un matelas suffisant, liquide, sécurisé et disponible à tout moment. Ensuite, vous pourrez construire sereinement votre stratégie d’investissement long terme.

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